Bio


Jack White White Stripes c’est avant tout un duo parfaitement rodé qui, un beau jour de 1997, ont décidé de faire du rock. Autant Jack White a une petite expérience dans le milieu (il fut batteur des Gobber & The Peas), autant Meg donne l’impression que seul l’instinct la guide. Le duo développe un rock furieux, un mélange abstrait de garage et de blues (dans la vision Blues Explosion du terme), mâtiné de pures mélodies folk. En 1999, le groupe sort son album éponyme et tourne avec Pavement. Le buzz monte. En 2000 sort De Stilj, et les White Stripe se retrouvent à leur corps défendant catapultés fer de lance d’une nouvelle scène rock, aux côtés des Strokes, Vines et autres Hives. En 2001, ils font appel au vieux routier Doug Easly pour la production de leur troisième album, White Blood Cells. Et là, la machine s’emballe… Le duo acquiert un statut de star, sans pour autant que cela affecte de quelque façon que ce soit l’excellente de leur prestation scénique et leur légendaire intégrité. Même si Jack White a déclaré dernièrement que White Stripes n’avait pas vocation à jouer dans les stades et qu’ils allaient donc arrêter dans un futur plus ou moins proche, il suffit d’écouter Elephant, leur nouvel album, pour se persuader du contraire.
Meg White

Il faut partir du postulat de base que les Whites Stripes ont toujours fait dans la simplicité. Pour leur trois premiers albums, il leur a été facile de rester fidèle à cette approche.Ils étaient encore et à juste titre cachés dans une sphère tranquille réservée aux groupes indépendants tout juste acclamés par la frange la plus dure de la critique.
Mais un jour, les Whites Stripes ont dû faire faire face à un succès massif (White Blood Cells : 1.000.000 de copies écoulées). Pendant presque deux ans, Meg et Jack White ont été les témoins amusés de cette tornade d’apparitions télévisuelles, de remises de prix, d’innombrables couvertures de magazine et de buzz en général. Pour leur quatrième album, la pression était forte, d’autant plus que le challenge était de rester simple tout en allant de l’avant.

Avec Elephant, enregistré brièvement lors d’une session de 2 semaines au Toe Rag Studio de Liam Watson à Londres sur du matériel vintage millésime 63, le groupe relève le challenge de la nouveauté.
Depuis le duo à rencontré un succès énorme et tourne sans plus s’arrêter autour du monde. Jack et Meg White en sortirons fatigués. Deux ans plus tard, Jack se remet à écrire. Un cinquième album se prépare, il s’intitulera « Get Behind Me Satan ». Il se compose alors de 13 chansons d’un nouveau style. La voie que prennent les White Stripes est radicalement différente, tourné vers l’ouverture. Ils ont mis au placard (sauf pour trois morceaux) les guitares stridantes pour un jeu apaisé au marimba et au piano. Dès sa sortie l’album carracole en têtes des Charts et une tournée triomphale s’en suit notamment en Amérique du Sud où les attendent une foule énorme de nouveaux fans.

Après la fin de leur tournée, en Amérique du Sud notamment, les White Stripes mettent un court terme à leur duo, principalement pour que Jack White puissent enfin enregistrer et tourner avec le « über-group » qu’il a fondé avec Brendan Benson : The Raconteurs. Finalement après une année de concerts avec son groupe, Jack White décide de reprendre le chemin des studios, et emmène Meg White sous son bras. Ils enregistre donc un nouvel album aux BlackBird Studios de Nashville. L’album sort le 18 juin 2007 en Europe et le 19 juin aux Etats-Unis. Il sera nommé « Icky Thump ». Une grosse tournée suivra la sortie.

Anecdotes

Les White Stripes jouent sur trois couleurs : le rouge, le noir et le blanc.

Leurs pochettes de disques, leurs vêtements, leurs instruments sont tous de ces couleurs. La raison est simple, lorsque l’on naît, on ne peut percevoir toutes les couleurs. Le rouge est la première d’entre elles que l’on perçoit, mise à part le noir et le blanc. Une autre origine du nom « White Stripes » proviendrait d’un bonbon que Meg et Jack auraient très bien connu durant leur enfance, aux rayures rouges et blanches.

Jack et Meg White jouent dans l’un des sketches du film Coffee and Cigarettes de Jim Jarmusch en 2004.

Jack White fait également une apparition importante dans le film Retour à Cold Mountain (2003), en tant que le personnage « Georgia », étant à l’époque le copain de la populaire actrice Renée Zellweger, qui a un rôle principal dans le film.

On retrouve Jack White dans un projet parallèle appellé The Raconteurs, groupe avec lequel il a sorti l’album Broken Boy Soldiers en 2006.

L’introduction de Seven Nation Army est repris en 2006 comme hymne de l’Olympique de Marseille.

En 2006 le groupe apparait dans l’épisode « Jazzy and the Pussycats » de la 18ème saison de la série « The Simpsons » dans une scène clin d’oeil au clip de « The hardest button to button ».

En Novembre 2006 sort un album hommage aux White Stripes, reprenant quelques-uns de leurs morceaux en version orchestrale. Son nom,

Aluminium, est une référence au titre Aluminum (sans le « i », à l’américaine) de leur 3ème album. Il ne sera tiré qu’à 3333 exemplaires CD et 999 vinyls

Awards & Récompenses

2002 MTV Video Music Award for Best Special Effects for Fell in Love with a Girl
2002 MTV Video Music Award for Best Editing for Fell in Love with a Girl
2002 MTV Video Music Award for Breakthrough Video for Fell in Love with a Girl
2003 MTV Video Music Award for Best Editing for Seven Nation Army
2004 Brit Award for Best International Group
2004 Brit Award for Best Single for Seven Nation Army
2004 Grammy Award for Best Alternative Music Album for Elephant
2004 Grammy Award for Best Rock Song for Seven Nation Army
2006 Grammy Award for Best Alternative Music Album for Get Behind Me Satan

source : wikipedia.org