Archives de Tag: Sabby and Sodwee

Le site web des Inrocks

On nous gâte les enfants, on nous chérit !

Sur le site des inrocks, nous pouvons trouver une vidéo du live de la semaine de Canal (When I hear my name), une interview du duo et une critique de l’album Icky Thump que je me permets de coller à la fin de ce post. En plus de cela, il y a un concours pour gagner le DVD (non commercialisé, of course) du live -intégral- de ce concert privé. Si c’est pas de l’amour ça !

Critique de Stéphane Deschamps (trouvable dans son contexte original ici) :

Comme il paraît loin, le temps où les White Stripes jouaient du rock comme deux enfants oubliés dans une confiserie après l’heure de la fermeture. A l’époque, celle de leurs trois premiers albums, Jack et Meg White habitaient à Detroit (Michigan), ils s’habillaient pareil, ils se ressemblaient comme des jumeaux, ils se disaient frère et sœur, ou mari et femme, et paraissaient vivre et s’épanouir en autarcie, seuls contre le monde. Hansel et Gretel en Amérique, semant des petites chansons de garage-pop bluesy pour baliser le chemin – et le montrer aux autres. Et puis, en 2003, avec Elephant, leur quatrième album, les White Stripes ont trouvé la maison en pain d’épices. Au fronton était inscrit : Seven Nation Army. Un tube énorme, une chanson entrée dans le domaine public, qui a transformé Jack et Meg White en icônes de la culture pop officielle. Après Seven Nation Army, les White Stripes auraient pu acheter la maison en pain d’épices, et tout le quartier.

Jack a préféré déménager à Nashville (Tennessee) dans la rue des stars de la country, pendant que Meg mettait le cap sur Los Angeles (Californie). Les White Stripes ont dix ans. Dans la vie de ces deux grands enfants, ça commence à faire, voire à faire peur. Les White Stripes ont enregistré Icky Thump à Nashville, capitale de la musique country. Pourtant, Icky Thump n’est pas un album country. C’est même, paradoxe, l’album le moins country des White Stripes. Selon Brendan Benson des Raconteurs, c’est un album de rap (ça va Brendan ?). Selon nous, c’est l’album le plus éclaté et progressif des White Stripes.

Pour la nouveauté et l’anecdote, on y entend de l’orgue, de la trompette mariachi et de la cornemuse. Mais surtout, on y entend, jusqu’à devenir sourd, des riffs de guitare hardos cramoisis et sursaturés. Quelques morceaux rappellent les coups de sang, de foudre et de fouet des débuts du groupe. D’autres, plus nombreux, surlignent d’un trait rageur les relations sadomasochistes qui lient passionnément Jack White et sa guitare. De plus en plus, les White Stripes sonnent comme un improbable duo de hard-rock vintage, tendance Led Zep ou AC/DC.

Agressif, excessif, exacerbé, mais aussi tempétueux, nerveux, fiévreux. Minimalistes, mais ils font le maximum. Orgie sèche, Icky Thump n’est peut-être pas le meilleur album des White Stripes – ils ont perdu en route un peu de candeur et de fulgurance mélodique. Juste une autre facette, saisie à vif et au fer rouge, d’un groupe qui sait élargir sa palette sans s’emmêler les pinceaux, fidèle à son éthique. Encore plus rouge, encore plus noir. En somme, après dix ans d’existence, les White Stripes sont toujours un bon groupe, voire un groupe bonbon. Cette fois-ci, au poivre

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Live Album de la Semaine sur Oui FM

Dimanche prochain, soit le 8 juillet, la radio Oui Fm diffusera le concert des WS fait à l’occasion de l’Album de la Semaine. Cela se passera entre 19h et 20h. Je rappelle la fréquence pour les Parisiens : 102.3 et pour les non-Parisiens, il y a toujours la possibilité d’écouter le concert sur le site de la radio. Toutes les infos ici.

Sodwee et moi comptons sur vous pour nous dégotter un petit enregistrement d’excellente qualité !

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